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Au sein du service cadre de vie, la branche énergie - climat a pour rôle de coordonner la mise en œuvre d'une politique climatique et énergétique communale (POLLEC) en mettant en application un plan d'action en faveur de l'énergie durable et du climat (PAEDC). Tous nos objectifs climatiques sont sur la page du PAEDC, et vous trouverez ci-dessous une explication aux grandes questions liées au changement climatique.

Changement climatique

Le sujet du changement climatique est vaste et touche à de nombreuses thématiques (climatologie, chimie, physique, géopolitique, sciences sociales, etc.) qui peuvent le rendre nébuleux et difficilement compréhensible. Cependant, avec quelques éléments de base, il est possible de comprendre ce qu'il est, et d'où il vient. Une information de qualité, fiable et sourcée est la base de l'action climatique. Elle permet de comprendre les enjeux dans lesquels nous sommes tous associés, et de lutter contre la désinformation.

C'est quoi le climat ?

Le  climat, c'est une synthèse des facteurs météorologiques (température, pluie, vent) d'un endroit donné pour une période assez longue (30 ans). Il est influencé par l'énergie du soleil, les océans, les masses d'air de l'atmosphère et toute une série d'autres paramètres.

Ce n'est pas la même chose que la météo, qui prévoit le temps qu'il va faire à très court terme à un endroit donné.

Pourquoi dit-on que le climat se réchauffe ?

Depuis le début de l'époque industrielle, de grandes quantités de gaz à effet de serre ont été rejeté dans l'atmosphère. Il s'agit du dioxyde de carbone (CO2), mais aussi du méthane (CH4) et d'autres gaz moins connus. Ces gaz se sont progressivement accumulés dans l'air jusqu'à atteindre aujourd'hui des concentrations similaires à celle d'il y a 1 million d'années !

En chargeant l'atmosphère, ils ont eu pour effet de retenir plus de chaleur sur terre, au leu de la laisser partir dans l'espace. Ce phénomène, c'est ce qu'on appelle "l'effet de serre". Il a toujours existé, il est même vital pour éviter que la terre ne devienne un glaçon, mais avec trop de CO2, il se renforce et il ne laisse plus assez de chaleur partir. La température moyenne au sol a alors augmenté.

Est-ce que QUELQUES DEGRÉS EN PLUS c'est vraiment un problème  ?

Quand de grandes annonces sont faites en annonçant l'ambition de limiter l'augmentation de la température à 1,5 ou 2 degrés, on parle en fait de limiter l'augmentation de la température moyenne au sol de la planète. 

Il s'agit d'une température théorique, qui fait la moyenne de toutes les températures du globe, et qui permet de se faire une idée de l'évolution globale des températures. En Belgique par exemple, la moyenne annuelle de la température pour tout le pays est de 10,2°C.

Donc, quand on veut limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degré, au niveau global, ça veut dire que localement, on peut avoir jusqu'à 5°C de plus au pôle Nord ! En le limitant à 2°C réchauffement climatique, on a 7°C de plus au pôle Nord !

Mais à part faire fondre les glaces, rien de mortel ?

Si rien n'est fait et qu'on atteint 4°C d'élévation moyenne des températures, c'est le nord de l'Amérique du Sud, le centre de l'Afrique, et les régions tropicales d'Asie qui seront inhabitables. Dans le sens ou la majorité de l'année, les températures seront si élevées, qu'aucun être humain ne pourra y vivre.

Pour mieux se représenter l'ampleur des changements climatiques à l'œuvre, il est intéressant de se plonger dans le passé. Actuellement, nous nous dirigeons vers 2°C d'augmentation de la température. Or, la différence entre la température moyenne du dernier âge glaciaire (l'Europe est alors une immense steppe, à 1/3 couverte par une calotte de glace) et la température actuelle n'est que de ... 5°C ! 

On entend que le climat devient plus extrême. C'est juste ?

Tout à fait ! Un exemple simple : la capacité de l’air à retenir la vapeur d’eau augmente de 7% chaque fois qu'il augmente d' 1°C. Cela veut dire que les pluies seront plus intenses. Dans le même temps, l'augmentation de la température assèche le sol, et un sol sec absorbe difficilement l'eau. Ces deux paramètres additionnés : pluie intense + sol imperméable = inondations. 

Il suffit de regarder cette carte du GIEC pour voir que les précipitations seront de plus en plus contrastées géographiquement entre d'importantes sécheresses et une augmentation excessive des pluies :

Depuis quand est-on au courant ?

Plusieurs indicateurs laissaient apparaître l'émergence d'un problème environnemental depuis les années 1970 (voir la chronologie). Mais entre la pollution, la question nucléaire et l'érosion de la biodiversité, le changement climatique, moins visible, a mis du temps à prendre la place qu'il a actuellement dans le débat public. Un temps précieux a aussi été perdu en débats stériles. En effet depuis 50 ans, les grands groupes pétroliers et automobiles étaient informés de l'impact catastrophique des émissions de CO2 sur le climat. Ils ont pourtant continué à augmenter leur production, et n'ont averti personne du danger. Pire, ils ont contribué à semer le doute sur l'origine humaine du changement climatique. À tel point qu'il faudra attendre 2007 pour que le Giec la confirme cette origine anthropique du réchauffement !

Chronologie :

XIXe siècle La Révolution industrielle accélère notre consommation d'énergies fossiles et d'émissions de gaz à effet de serre.
1962 Le livre "Printemps silencieux" de la biologiste R. Carson provoque une prise de conscience de l'érosion de la biodiversité qui participera à la création de mouvements de défense de l'environnement en occident.
1972 Le Rapport Meadows sur « Les limites à la croissance »  lie la croissance économique aux enjeux environnementaux et nous pousse à revoir notre mode de vie.
1973 Le 1er choc pétrolier débouche sur une crise économique directement lié à notre dépendance aux énergies fossiles.
1977 Les scientifiques du géant pétrolier ExxonMobil mettaient en garde leurs dirigeants contre un réchauffement climatique anthropique (causé par l'homme) "potentiellement catastrophique". Des conclusions partagés par Total, Shell, General motors, et Ford, mais qui resteront cachées au public (source : revue Science).
1987 Le protocole de Montréal contre le trou dans la couche d'ozone est un succès prouvant la capacité d’action mondiale.
1988 Création du  Groupe International d'Expert sur le Climat (GIEC) qui compile la connaissance scientifique sur le domaine.
1994 La  Convention de Rio sur le changement climatique (CCNUCC) reconnait pour la première fois l'existence d'un réchauffement climatique d'origine humaine.
1997 Le protocole de Kyoto comprend les 1er objectif climatiques contraignants à l'échelle internationale.
2008 Création de la convention des maires.
2015 La COP21 donne naissance aux accords de Paris fixant une limite à max 2°c.
2022 La guerre en Ukraine provoque une crise énergétique en Europe.
2023 Le dernier rapport du GIEC pointe l’urgence absolue dans laquelle nous nous situons.
©️BonPote.com
©️BonPote.com

Conclusion

Malgré la situation difficile, il y a un point crucial : chacun des effets du changement climatique peut être limité par une diminution des gaz à effets de serre. Donc chaque action compte car chaque degré compte !

Le GIEC a dressé une liste des points les plus important, ici synthétisé et mis en image par le site d'information climatique "BonPote". 

Les sites pour continuer à s'informer :

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